Galion 7

Pour parler des modèles d'enceintes apparues avant le SCS
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Re: Galion 7

Message par pleume » 29 Jan 2020, 16:52

BOB a écrit :
peter77 a écrit :Philippe Muller a toujours dit qu’il valait mieux des câbles hp les plus courts possible, et que les grandes longueurs de cordons de modulations étaient moins problématiques.


Et ça m'fait d'belles jambes ! :lol:

Sérieusement ? On parle d'installation domestique avec des longueurs avoisinant les 2/3 mètres de câbles par canal , ce serait presque inquiétant de rencontrer des problèmes avec si peu !
Par contre une chose est sure , c'est que quelque soit le câble choisi le souffle des AM/AS 1000 persistera de toutes façons ! ^^


Et donc ton commentaire sur la longueur des câbles de modulation servait à quoi en suivant la même logique? Personnellement j'écoute avec attention les conseils de Philippe Muller qui a un CV Cabasse assez respectable
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Re: Galion 7

Message par BOB » 29 Jan 2020, 17:23

pleume a écrit :
Et donc ton commentaire sur la longueur des câbles de modulation servait à quoi en suivant la même logique? Personnellement j'écoute avec attention les conseils de Philippe Muller qui a un CV Cabasse assez respectable



A rappeler à ̶S̶t̶e̶p̶h̶ Roch que ce n'était absolument pas "Un autre avantage des AM1000 et Polaris" vu vous cet angle
Pourquoi ? Ca te dérange ?

Je n'ai absolument pas remis en cause le personnage ni le fondement du propos et je me cogne magistralement du CV d'autrui en ce qui concerne le fait de légitimer quelque chose d'aussi insignifiant que la hiérarchie des câbles dans le cadre d'un installation domestique .
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Re: Galion 7

Message par BOB » 29 Jan 2020, 18:29

Et pour citer les propos d'un autre professionnel du son :

Voici ce que Jean-pierre Lafont écrit sur les amplificateurs de puissance:

le gain

Il s'agit du gain en tension de l'étage de puissance de l'ampli. L'étage de puissance est situé entre le bouton de volume ou l'éventuel processeur et la sortie de l'ampli. On peut régler le gain global de l'ampli grâce au bouton de volume, mais le réglage du gain interne est rarement accessible à l'utilisateur. Or, quand l'ampli possède un organe actif entre le bouton de volume et l'étage de puissance, tel un convertisseur ou un égaliseur, le bruit résiduel de cet organe sera amplifié sans que l'utilisateur puisse intervenir. Le gain doit donc être choisi à l'achat en fonction de la sensibilité ou du rendement de l'enceinte. S'il est élevé (35 à 40 dB) et que la sensibilité de l'enceinte l'est aussi (92 à 100 dB 1W/1m), le bruit résiduel sera audible et les limites de l'enceinte seront vite atteintes. A l'inverse, si le gain est faible (25 dB) et l'enceinte peu sensible (85 à 90 dB) il faudra beaucoup de niveau à l'entrée et de puissance en sortie pour atteindre le niveau sonore désiré.

Comparer sur une même enceinte deux amplis ayant un gain différent donnera un résultat différent même si le gain global a été équilibré par le réglage du volume.

l'impédance d'entrée

Trop basse, l'appareil qui précéde (micro, lecteur, préampli..) sera trop chargé. Ceci introduit une distorsion et dans certains cas une perte de niveau dans les aigus.

Trop haute, l'ampli captera plus facilement les rayonnements électromagnétiques induits sur sur les câbles ou sur l'étage d'entrée lui-même.

Comparer deux amplis avec des impédances d'entrée différentes conduit à une tonalité et une distorsion différentes.

l'impédance minimale de charge

L'impédance d'une enceinte n'est jamais linéaire. Une enceinte de 4 ohms fera 30 ohms à sa fréquence de résonance et seulement 2 ou 3 ohms vers l'aigu par exemple. Si l'ampli n'est pas capable de délivrer le courant demandé par la charge de 2 ohms, son alimentation va s'écrouler, la distorsion va augmenter, les circuits peuvent être endommagés par surchauffe.

le pompage (bursts)

Quand l'alimentation est trop faible, elle ne peut répondre aux sollicitations élevées, généralement à cause de la puissance insuffisante du transfo ou/et la capacité réduite de l'unité de filtrage. Une chute de 10% de la tension d'alimentation entraîne une perte de 20% de la puissance. Cette chute n'est pas instantanée. Elle suit la décharge des condensateurs et cela demande un temps proportionnel à leur capacité. Le son est propre à l'attaque du signal et une distorsion apparaît rapidement s'il se prolonge au delà d'une à plusieurs secondes.

On observe ce phénomène en appliquant un train d'impulsions (bursts) à l'entrée de l'ampli. Ce sera par exemple, un signal sinusoïdal à pleine puissance pendant 2 secondes, suivi d'un silence pendant 2 secondes, en cycle continu.

Le train sera moins déformé (ou pas du tout) avec une alimentation correctement dimensionnée qu'avec une alimentation faible.

le temps de restauration

C'est le temps que met l'amplificateur pour retrouver ses performances initiales après une chute temporaire de sa puissance. Quand la récupération est rapide, l'effet est davantage audible. la puissance effective découle de ce critère. Pour un ampli multicanal, la puissance est donnée par le constructeur avec deux canaux actifs. Si on sollicite tous les canaux en même temps l'alimentation s'écroule et la puissance chute. Si l'alim chauffe la dégradation s'accentue encore. La puissance effective se mesure avec tous les canaux actifs à pleine puissance pendant une durée prolongée fixée par la norme.

la stabilité sous charge capacitive ou inductive

L'impédance d'une enceinte ou d'un câble n'est linéaire, (ce n'est pas une résistance pure). Elle présente une capacitance et une inductance qui peuvent déstabiliser les circuits de l'ampli qui risquent d'osciller et de générer un signal de haute fréquence qui se manifestera en continu ou par intermittence. Il peut produire un souffle audible ou/et une forte distorsion du signal. Il suffit d'un câble trop long ou d'un filtre passif dans l'enceinte pour le déclencher.

la distorsion harmonique

Toute déformation du signal par l'amplificateur génère des fréquences harmoniques qui altèrent le timbre. Le son paraît plus aigu, scintillant. La saturation d'un étage produit un écrêtage du signal qui génère des harmoniques impairs désagréables à l'oreille. C'est l'exemple le plus sévère de distorsion harmonique.

la distorsion de modulation

Quand l'alimentation d'un ampli est commune à tous les canaux, la sollicitation en puissance d'un canal module la réponse des autres canaux.

Il existe d'autres formes de distorsion comme le raccordement des alternances positive et négative sur les amplis en classe B. Cette distorsion est audible à bas niveau, elle dérive avec la température de l'étage de sortie. Un circuit de compensation existe sur tous les amplis. Il est plus ou moins performant. La classe AB évite ce problème.

l'impédance de sortie

La membrane d'un haut-parleur se déplace quand sa bobine est traversée par un courant. A l'inverse, la bobine génère un courant contraire quand la membrane bouge. Ce courant traverse le câble jusqu'à la sortie de l'ampli. Quand celle-ci présente une impédance significative, un diviseur de tension proportionnel au rapport des impédances (enceinte, câble, ampli) est créé. Les impédances étant non-linéaires (dépendantes de la fréquence) le son est coloré.

La coloration sera évidente si on compare deux amplis dont les impédances de sortie sont différentes.

Les amplis à tube ont une impédance élevée à cause du transformateur de sortie. Ils sont très sensibles aux caractéristiques du câble et de l'enceinte.

le facteur d'amortissement

Posez un haut-parleur sur une table et tapotez la membrane. Elle rebondit à chaque impact. Court-circuitez les bornes du haut-parleur. La membrane ne rebondit plus car son mouvement est amorti par le court-circuit. Un bon amortissement se traduit par des basses précises. C'est aussi pourquoi l'impédance de l'ampli et celle du câble doivent être très faibles, proches du court circuit.

Le facteur d'amortissement est très lié à l'impédance de sortie et au taux de contre-réaction (contrôle du gain par le circuit de rebouclage de la sortie sur l'entrée).

la diaphonie

C'est la perméabilité entre les canaux. Quand un canal est excité à pleine puissance et les autres pas, ces derniers doivent rester silencieux. Si ce n'est pas le cas, la scène sonore est confuse et étriquée. Le phénomène se manifeste surtout dans les aigus.

la réponse aux transitoires (temps de montée)

Un signal sinusoïdal ou triangulaire présente un temps de montée modéré qui sera correctement respecté jusqu'à 20 kHz par la plupart des amplis.

Un signal carré, fait presque exclusivement de signaux transitoires et très riche en harmoniques, présente un temps de montée quasi instantané. La rapidité des transitoires donne l'impact et la finesse du son. Pour les obtenir, il faut une bande passante étendue dans l'aigu y compris à pleine puissance. 50 Khz est un minimum, 100 kHz est préférable.

Exemple: la tension de sortie crête à crête d'un ampli de 250 W / 8 ohms est 127 volts. Pour que la montée du front ne dépasse pas 10% de la période du signal à 20 kHz, il faut une vitesse de 25,4 volts/µs. Ce n'est pas le cas sur tous les amplis et cela s'entend.

le temps de propagation

La conversion numérique du signal demande un temps de calcul. Le signal de sortie sera donc en retard sur le signal d'entrée. Si l'installation comprend des amplis de technologie différente on peut observer une désynchronisation des signaux partagés, avec l'apparition d'interférences. Un temps de propagation très court est un facteur de qualité chez un ampli.

le déphasage

Les différents étages d'un ampli possèdent des circuits de compensation destiné à augmenter la stabilité, limiter le risque d'oscillation et atténuer le bruit thermique. Ces circuits produisent un déphasage quasi-nul aux fréquences basses qui devient significatif dans l'aigu. Or, le timbre d'un son est composé d'une fréquence de base (fondamentale) et d'harmoniques. Si les harmoniques (plus aigües par définition) arrivent en retard sur les autres composantes du signal, le timbre est modifié. C'est une cause majeure de l'écart de tonalité observé entre deux amplis.

l'immunité aux interférences (HF)

Quand l'ampli est exposé à un fort rayonnement électromagnétique (un émetteur ou une antenne relais dans le voisinage), l'ampli ne doit pas diffuser la radio ou les messages téléphoniques, c'est évident. Tous ne sont pas égaux devant ce risque.

l'immunité au rayonnement secteur (Hum)

Une boucle dans le circuit de masse, une liaison inadaptée entre la masse audio et la mise à la terre du châssis de l'ampli peuvent aisément engendrer l'apparition d'une ronflette. Le vendeur va vous proposer un cordon secteur à un prix exorbitant qui ne résoudra pas nécessairement ce problème propre à l'ampli. Là encore les amplis ne sont pas tous égaux.

la réjection en mode commun

Souvent deux canaux d'un même ampli peuvent être bridgés pour obtenir un canal unique plus puissant. La qualité du dispositif est fonction de l'équilibre du gain de chaque canal. Le bridge s'obtient en distribuant un même signal avec une phase opposée sur les deux étages de puissance de l'ampli et en reliant la charge entre les points chauds des deux sorties. Si on injecte un signal de même phase sur les deux étages, on ne doit plus rien avoir en sortie. C'est rarement le cas, surtout dans l'aigu, d'où l'apparition d'une distorsion d'amplitude et souvent de phase en fonctionnement normal.

le bruit de fond résiduel (hiss)

C'est le souffle résultant du bruit thermique des composants électroniques dans l'ampli. Ce bruit doit être le plus faible possible, de l'ordre du microvolt.

la tension d'offset

Les étages push-pull des amplis en classe B ou AB qui présentent une dissymétrie ou un déséquilibre dans la gestion de leurs circuits développent un courant continu à leur sortie. Ce courant traverse en permanence les haut-parleurs, risque de les endommager et se manifeste par un "plop" à l'allumage ou à l'extinction de l'ampli. Aujourd'hui, la plupart des amplis possèdent des protections ou des circuits de temporisation pour contrer ce problème, mais pas tous. "



Chose étonnante c'est que le souffle entendu sur des blocs AM1000 l'était alors que les câbles avoisinaient les 50 cm ! :lol:
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Re: Galion 7

Message par Roch » 29 Jan 2020, 18:37

Le souffle des AM n’a rien à voir avec la longueur des câbles ....il Est intrinsèquement lié à la conception de l’ampli.
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Re: Galion 7

Message par BOB » 29 Jan 2020, 18:52

Roch a écrit :Le souffle des AM n’a rien à voir avec la longueur des câbles ....il Est intrinsèquement lié à la conception de l’ampli.


Tout à fait d'accord , raison pour laquelle j'étais surpris de t'avoir vu répondre
"Mieux encore,.....deux AM1000 plus silencieux et plus fiables." en réponse à l'AS1000 suggéré par Marc ;
Autant partir sur autre chose dans ce cas !

Je connaissais par exemple un utilisateur d'AM1000 qui me les avait prêté un temps et que j'avais reçu pour une écoute comparative à l'aveugle sur Galion VI , il les avait à son insu placé en bas de son classement en dessous d'un kit Elektor Crescendo , un Atol AV100 ( Le 3 canaux en stéréo ) et un Yamaha P5000S .

Pour ma part ils n'avaient pas ma préférence non plus à cause de cette histoire de souffle qui , si elle parait insignifiante , avait l'inconvénient de gâcher les silences .
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Re: Galion 7

Message par Roch » 29 Jan 2020, 19:33

Ces petits blocs ont d’énormes avantages: puissance crête de 1000W, protections des HP et surtout la présence de correcteurs type paramétrique pour une parfaite adaptation au local qui en font de véritables couteaux suisses compagnons de route précieux. Ils ont par ailleurs fait leur preuve niveau fiabilité. Et last but not least ils sont facilement révisables. Du vrai matos pro.
Quant aux comparaisons qui ont été faites, quel était le protocole ? Merci
Roch
 
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Re: Galion 7

Message par BOB » 29 Jan 2020, 20:07

Roch a écrit :Quant aux comparaisons qui ont été faites, quel était le protocole ? Merci


Tu t'en rappelles très bien , allez la plaisanterie a assez duré , tu tournes en rond ici et ailleurs , n'as tu pas mieux à faire ?
Je te libère .
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Re: Galion 7

Message par Marc » 29 Jan 2020, 23:56

Bonjour à tous,
Curieux ce que je lis, sans modulation, le Preampli à fond, l’oreille collée à l’enceinte le souffle est si minime et en aucun cas audible au point d’écoute. Alors à niveau normal, Preampli à 9 ou 10 h ça n’a jamais altéré les silences.
Sans doute que mes câbles à 5000€ le mètre sont excellents, euh non je me souviens c’était 5€ le mètre :lol: .... ou je suis sourd.... :o
C’était pour se détendre !
Musicalement. Marc ;)
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Re: Galion 7

Message par BOB » 30 Jan 2020, 13:31

Si ça peut te rassurer quand à ta surdité , j'ai noté que certains de mes proches ne le percevaient pas et tant mieux pour eux !
En tout cas j'étais assez heureux de les restituer à leur proprio qui a aussi cette faculté de ne pas percevoir ces plages de fréquences ;)
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Re: Galion 7

Message par Marc » 30 Jan 2020, 15:54

Non c’est parce que j’avais démonté les dômes :lol: :lol: :lol:
Bon blague à part, quand j’ai eu L’AS1000 effectivement il y avait un peu de souffle et le ventilo faisait un peu trop de bruit. Après 2 passages Sav, ces problèmes ont été revu à la baisse très sérieusement, c’est une amplification plus que correcte pour les Galion. J’avais essayé du classe D ça sortait très bien sûr le grave mais ça faisait gueuler les dômes ( au fait, je suis pas sourd ) Maintenant il y a toujours mieux et la notion de prix intervient. Je suis persuadé par exemple qu’un gros Bryston irait très bien sur les Galion, d’autres les font sonner avec du tubes à condition de savoir mettre les tubes qui vont bien.
En tout cas ton exposé sur les amplis est très intéressant comme le raccordement d’alternance positive négative selon température dont ces amplis Cabasse y sont parfois atteints.
Musicalement.
Marc.
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